L'arrivée à Christchurch se fait sans encombre, nous rendons le van puis nous rejoignons le centre ville où se situe notre hôtel. D'abord on ne comprend pas... On n'a pas l'impression d'être au centre mais plutôt dans des terrains vagues et chantiers, des grues partout, des échafaudages, barrières de sécurité... Puis on se souvient... On nous avait dit, en 2011 il y a eu un gros tremblement de terre qui a détruit une bonne partie du centre.
Il n'y a évidemment plus de décombres mais beaucoup de terrains vides ou des bâtiments fermés, interdits, encore debout en attente d'être démolis. En cherchant notre hôtel, dans la rue, on est passé du bâtiment 159 à 185 sans qu’il y ait un mur entre les deux numéros ! Parfois des containers empilés tiennent des façades.



Ça se reconstruit doucement mais c'est long, aussi du fait qu'ils doivent d'abord démolir avant la reconstruction, ils le font morceau par morceau, pas à la dynamite...Alors des bâtiments de dizaines d'étages, ça prend du temps.
Les artistes ont été mis à contribution pour tenter de rendre la ville plus vivante, tenter de faire penser à l'avenir, à la reconstruction, donc il y a plein d'art de rue, des dessins muraux, statues, miniparc de toute sorte, musicaux, végétaux, en particulier aux emplacements des “ruines” pour symboliser la renaissance, la vie qui reprend.



Tous ça est temporaire, c'est juste pour agrémenter le quotidien des gens vivants ici, celles des touristes aussi. Les commerçants ont un nouveau lieu “le re-start” (le nouveau départ) les magasins sont dans des containers, ça constitue un nouveau quartier, c'est finalement joli, le style ferraille, industriel, super dans le vent de nos jours.


Avant ça la ville devait être chouette, il y a quelques restes et des photos dans les rues.



La cathédrale semble vraiment avoir subi un bombardement, il est question de la démonter mais il y a des défenseurs pour au contraire la remonter... Donc c'est pour l'instant en attente, ce n'est évidemment pas la priorité.


Il y a le tramway qui est toujours sympa, folklorique et même un wagon restaurant qui fait le tour de la ville.

On a découvert le jardin botanique, un endroit super où l'on a très bien mangé, les petits moineaux sont des habitués des lieux.

C'est un très grand parc fleuri et arboré, des arbres immenses, des recoins à thème. A cette période les roses et les hortensias sont en fleurs.

Les pétales de rose mouillées par la pluie, on a l'impression que c'est calculé tellement l'effet est joli.


C'est incroyable la diversité des couleurs des hortensias dans un même bosquet, voire un même pied, on a vérifié ! Du blanc au bleu en passant par lie de vin, magnifique, à faire pâlir d'envie un Jean Louis jardinier !

Il y a une serre tropicale super réussie... On y est resté pas mal de temps car il faisait humide.... Mais chaud !

“La cloche de la paix dans le monde” qui ne sonnera malheureusement jamais puisqu'elle n'a même pas de battant ! Quel pessimisme !

Tout près, le musée de Canterburry, bien fait, marrant avec différents thèmes et notamment une expo sur les inventions de Léonard de Vinci, ok rien à voir avec la Nouvelle-Zélande mais c'était la première fois qu'on voyait certaines de ses inventions, en réalité et en mouvement. C'est quand même lui qui a inventé le roulement à billes, la boîte de vitesse au XVème siècle ! Et voyez : le scaphandre, la bouée, le ski nautique ou le paddle à 2 planches... on a rien changé ! Il avait fabriqué une boîte à miroirs pour étudier les positions des mouvements humains de tous les côtés à la fois, l'effet est super esthétique en plus !



Une autre expo avec un plasticien néo-zélandais connu qui travaille à partir de tôle ondulée et fait des trucs super. Il en a même recouvert sa voiture, avec laquelle il roulait ! Ces poules là doivent faire moins d'oeufs que celles de Rémy !


Il y a les salles Maoris bien-sûr qui rappellent qu'ils ne sont arrivés sur l'île qu'en l'an 1000 puis des reproductions de rues et boutiques des villes néo-zélandaises au XIXeme siècle.

Les salles où l'on voit et entend les oiseaux du pays. D'ailleurs nous avons entendu un cri particulier que nous avions repéré quelquefois, ce serait celui du kiwi !!! On n'en n'a pas vu mais donc peut-être entendu !
Bon, nous quittons la Nouvelle-Zélande sans trop de regret mis à part celui de ne pas avoir eu la possibilité de bien l'apprécier. Une impression d'être vraiment passé à coté de quelque chose pour ma part. Je donne notre “lonely planet” à un gars dans l'hôtel qui est là pour 5 mois en contrat travail-tourisme. Il me dit “merci, vous n'en n'avez plus besoin, mais si vous revenez ?” Je fais une moue évasive !......
Nous partons tôt le matin pour l'aéroport, notre taxi vient nous chercher à 4h, il pleut.
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